Pollution de l'air en Inde
La pollution atmosphérique a atteint, lundi 18 novembre, un nouveau pic inquiétant dans la capitale indienne, New Delhi, noyée dans un brouillard aussi opaque que toxique, qui a contraint les autorités à fermer la plupart des écoles.
Les concentrations de l’air en microparticules PM2,5 y ont atteint dans la matinée des niveaux jusqu’à soixante fois supérieurs aux seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon les mesures effectuées par la société IQAir. La mégalopole de 30 millions d’habitants est confrontée chaque hiver à des pics de pollution causés par les fumées toxiques des usines et du trafic routier, auxquelles s’ajoutent à cette période de l’année celles des brûlis agricoles saisonniers.
"On n'arrive plus à voir distinctement devant soi"
"Ça m'énerve que ma santé soit détériorée à cause de cette pollution. Il est nécessaire que tout le monde se mobilise puisque l'air est devenu irrespirable. C’est tellement poussiéreux et brumeux qu'on n'arrive plus à voir distinctement devant soi", témoigne l'étudiante Yagini Aggarwal. Les enfants manifestent également contre l'utilisation des pétards lors de la fête des Lumières. Le pic de pollution sera atteint ce jour-là.